Vous les avez aimés ? Ils reviennent ! 

On ne peut pas se fier au souvenir, et pourtant il n’y a pas d’autre réalité que celle que nous portons dans notre mémoire.... Klaus Mann

Dans un lieu, non précisé par l’auteur, qui rappelle un purgatoire, les trois anciens dictateurs : Adolf Hitler, Benito Mussolini, Joseph Staline, attendent, et occupent leur temps, chacun à sa manière. Adolf peint des autoportraits, tandis que Benito et Joseph jouent aux échecs avec des pièces de la même couleur des deux côtés du plateau.

Un quatrième personnage leur rend visite. Qui est ce personnage ? 

Que vient-il faire au milieu de ses trois dirigeants ? 

Cette pièce à l’humour noir et absurde par certains aspects, s’appuyant sur des faits historiques, nous interroge sur notre humanité, notre rapport à la mémoire, et sur les différents visages que prennent les dictatures.

Note du metteur en scène : 

La réalité des évènements passés est projetée sur des toiles au travers d’images d'archives. A la fin de la projection les figures des trois dictateurs se figent sur les toiles. Cependant elles ne seront pas représentées sur le plateau, car je ne voulais pas avoir des sosies, ni même des caricatures. Tout comme Chaplin donna sa vision d'Hitler, je désire que les acteurs nous rappellent ces personnages à travers des gestes, des attitudes et qu'ils réinventent les personnages.

Il y a la réalité et l'imaginaire, deux mondes qui s'opposent mais qui dialoguent et se nourrissent l'un de l'autre. Le théâtre est une réalité inventée ne l'oublions jamais.

Le décor est sobre un tapis de sol rappelant un échiquier, un chevalet en bois, des toiles jonchant le sol, un jeu d'échec d'une taille et d'une forme un peu particulière. A l’arrière, des toiles qui permettront les projections vidéos. Les personnages, quant à eux, sortiront de derrière leur image projetée

Par ailleurs, une porte évoquée dans le texte, sera symboliquement représentée par une lumière, tel un portail..

La musique sera aussi présente et très importante. Composée en directe par Léonard Cavadini. Elle marquera le temps et changera en fonction de ce qu'elle exprimera, c'est à dire qu'ellevariera lorsqu'elle racontera le passé ou indiquera le présent.